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Thyatire:
(Villes Antiques: Akhisar, izmir, Anatolie, Turquie)
Thyatire: (Villes Antiques: Akhisar, izmir, Anatolie, Turquie)
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Thyatire - Apocalypse 2.18-29.
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Messages aux 7 Eglises de l’Apocalypse.
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Thyatire - Apocalypse 2.18-29.
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V. 18.
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V. 19.
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V. 20.
PAGEREF _Toc83736844 \h 8
V. 21.
PAGEREF _Toc83736845 \h 10
V. 22, 23.
PAGEREF _Toc83736846 \h 10
V. 24, 25.
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V. 26-28.
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Thyatire: (Villes Antiques:
Akhisar, izmir, Anatolie, Turquie) (pdf)
Ville de la province romaine d'Asie dans l'ouest de
la Turquie actuelle (aujourd'hui Akhisar). Située dans une
vallée basse, c'était une ville de garnison sur la frontière et un
centre important pour la fabrication et la teinture des tissus, la
poterie et le travail du cuivre. Lydie (Act 16.14) était
probablement l'agent commercial d'une manufacture de Thyatire. La
teinture pourpre a été fabriquée à partir de la garance jusqu'au XXe
siècle. La lettre d'Ap 2.18-29 fait allusion à la situation de la
ville. Jézabel est probablement le nom symbolique d'un enseignant
dans l'Eglise qui faisait des compromis avec les pratiques païennes,
peut-être en rapport avec certaines confréries de marchands.
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Avec Thyatire, il y a un nouveau progrès dans le mal. Sous la figure
de la femme Jézabel, nous assistons au développement d’un système
ecclésiastique mondain qui cherche à s’assurer la domination
universelle sur la chrétienté...
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Afin de bien interpréter le message à Thyatire et ceux qui suivent,
il est important de voir les différences caractéristiques entre les
trois premiers messages et les quatre derniers.
Il est clair que les trois premières assemblées présentent l’état de
l’Eglise professante tout entière à trois périodes successives de
son histoire. De plus, l’état général manifesté par ces assemblées
ne se perpétue pas tout au long de l’histoire de l’Eglise, bien
qu’il soit vrai que les maux qui se développent au cours des siècles
de leur existence continuent de marquer la profession chrétienne
jusqu’à la fin.
Le témoignage collectif rendu par l’Eglise au temps d’Ephèse est
passé, bien que l’abandon du premier amour ait toujours marqué la
profession chrétienne depuis lors...
De même, l’Eglise dans son ensemble n’est plus persécutée comme au
temps de Smyrne, bien que le levain des docteurs judaïsants continue
de travailler tout au long de son histoire.
Pareillement, tenir ferme le nom de Christ, garder la foi, ne sont
plus des traits caractéristiques de l’Eglise dans son ensemble comme
dans la période de Pergame ; tandis que, hélas, d’une façon générale,
la profession a oublié son appel céleste et est devenue complètement
mondaine.
Si l’on en vient aux quatre derniers messages, il est à remarquer
qu’en général, trois choses les distinguent des trois premiers.
D’abord, nous trouvons que la venue du Seigneur y est présentée,
soit en termes précis, soit implicitement, pour encourager ou
avertir. Ensuite, dans chacune de ces assemblées, nous avons un
résidu distingué de la masse du corps professant. Enfin, l’appel à
écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées suit la promesse au
vainqueur.
Ces trois points sont profondément significatifs. Le premier - le
fait que la venue du Seigneur est annoncée aux églises - indique que
l’état présenté par ces quatre assemblées continuera jusqu’à la fin.
En outre, le fait qu’un résidu est mis à part conduit à la
conclusion qu’il n’y a plus aucun espoir pour le rétablissement de
l’Eglise dans son ensemble. La possibilité de se repentir est
offerte aux trois premières églises, ce qui aurait rétabli un état
normal. A Thyatire, il y a bien une invitation à la repentance, mais
il est nettement déclaré :
"elle ne veut pas se repentir". La masse que la corruption gagne de
plus en plus, est atteinte par le jugement, bien que, au sein de la
ruine, Dieu se garde un résidu. Enfin, le fait que l’appel à écouter
ce que l’Esprit dit aux assemblées suive la promesse au vainqueur,
est une autre preuve que la profession chrétienne est si
irrémédiablement corrompue que celui qui écoute ne se trouve plus
parmi elle, mais seulement parmi les vainqueurs.
Cependant, tandis qu’il est important de faire la distinction entre
les trois premières et les quatre dernières églises, il est
également important de remarquer le rapport entre les trois
premières et Thyatire. A Ephèse, il y avait encore un témoignage
collectif devant le monde. Le germe de la faillite était pourtant là
:
l’affaiblissement du premier amour pour Christ - ce solennel abandon
- ouvrait la voie qui amènera l’Eglise au niveau du monde.
Dans la période suivante de l’histoire de l’Eglise, présentée par
Smyrne, le déclin du témoignage public fut arrêté pour un temps par
la persécution.
Avec Pergame, la persécution ayant cessé, l’état de la chrétienté se
dégrade rapidement. Déjà l’Eglise avait abandonné son premier amour,
elle oublie maintenant son appel céleste ; elle cesse d’être un
groupe séparé et s’installe dans le monde où Satan habite. Elle y a
établi sa demeure et n’est plus persécutée. L’alliance impie entre
l’Eglise et le monde amène celle-ci à adopter les pratiques du monde,
et ce dernier revêt une profession extérieure de christianisme. Nous
voyons ainsi se former cette vaste profession mondaine appelée la
chrétienté.
Avec Thyatire, il y a un nouveau progrès dans le mal. Sous la figure
de la femme Jézabel, nous assistons au développement d’un système
ecclésiastique mondain qui cherche à s’assurer la domination
universelle sur la chrétienté. Tout au long du Moyen Age, durant
près de mille ans, la profession chrétienne porte les caractères
présentés par Jésabel. Sardes se développe après et Thyatire, tout
en étant toujours sur la scène, cessa d’être représentative de toute
l’Eglise.
Si nous gardons présentes à l’esprit les différences
caractéristiques entre les messages aux assemblées, nous serons
mieux préparés pour voir en détail la lettre à Thyatire.
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V. 18 :
Christ se présente à cette église comme "le Fils de Dieu, qui a ses
yeux comme une flamme de feu, et dont les pieds sont semblables à de
l’airain brillant". Le titre "Fils de Dieu", dans ce contexte, est
profondément significatif. Nous savons par les propres paroles du
Seigneur à Pierre, que Christ, le Fils de Dieu, est le roc sur
lequel l’Eglise est bâtie. Avec Thyatire, nous avons la naissance
d’un système qui rejette le Fils de Dieu et exalte un homme pour en
faire le roc sur lequel l’Eglise est bâtie.
Christ est aussi présenté comme celui dont les yeux sont comme une
flamme de feu ; ce qui parle du regard pénétrant et scrutateur
auquel rien n’est caché : tout mal doit tomber sous la condamnation
de cette flamme. Ses pieds sont semblables à de l’airain brillant,
nous rappelant l’absolue fermeté et la justice inflexible de ses
jugements face au mal que découvre son regard scrutateur.
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V. 19 :
Après s’être ainsi présenté, le Seigneur parle de ce qu’il approuve
chez les siens. Il dit : "Je connais tes oeuvres, et ton amour, et
ta foi, et ton service, et ta patience, et tes dernières oeuvres qui
dépassent les premières". Il est bien remarquable que, dans ces
sombres jours de l’histoire de l’Eglise, le Seigneur trouve tant de
choses à approuver. Ni dans la période de Smyrne, ni
dans celle de Pergame, ne se trouvaient des oeuvres que le Seigneur
pouvait approuver. Au temps de Smyrne, la violence de la
persécution entraîna de grandes souffrances chez les fidèles pour
l’amour de Christ ; ce temps par contre n’offrait guère d’occasion
pour des oeuvres. A Pergame, l’Eglise à l’aise dans le monde, ne
pouvait guère se glorifier d’oeuvres que le Seigneur pouvait
approuver. A Ephèse, il y avait certes de telles oeuvres, mais il y
manquait "l’amour" et "la foi" qui se trouvaient dans celles de
Thyatire. Bien plus, le Seigneur dit : "Je connais... tes dernières
oeuvres qui dépassent les premières". L’activité des fidèles ne
tiédissait pas sous l’influence de la corruption environnante, ni ne
s’affaiblissait au fil des années.
Le fait que le Seigneur ait eu une si haute appréciation des siens
en un temps où l’état général de la chrétienté était si bas,
démontre clairement que, plus la corruption de la masse professante
est grande, plus l’énergie et le dévouement d’un résidu fidèle sont
grands. C’est dans les jours sombres que se trouvent les saints les
plus pieux. Il n’y a pas eu de jour plus sombre dans
l’histoire d’Israël que lors du règne de l’impie Jésabel.
L’idolâtrie remplissait le pays ; les faux prophètes et les
sacrificateurs idolâtres étendaient leur domination sur le peuple ;
tout était en désordre. Néanmoins, au sein de ces ténèbres, il y
avait sept mille hommes qui n’avaient pas fléchi les genoux devant
Baal ; et il y avait des hommes de Dieu dévoués, comme Elie et
Elisée, bien connus par leurs "oeuvres", qui dépassaient celles de
tous les autres saints de cette dispensation-là. Quant à l’Eglise,
l’histoire se répète. A nouveau survient un temps que le Seigneur
assimile aux sombres jours de Jésabel, et à nouveau au milieu de la
méchanceté de cette époque-là brillent, face à ces ténèbres, des
croyants fidèles dont le dévouement à Christ surpasse peut-être
celui des saints de n’importe quelle autre période depuis les jours
de la Pentecôte.
Au sujet de ces saints dévoués, quelqu’un a écrit ces mots touchants
: "Quelle place ont tenue, dans la pensée et dans le coeur des
chrétiens sérieux, les peines et les souffrances et le labeur et le
dévouement semé d’épreuves de ces témoins traqués mais résolus de
cette époque de ténèbres ! Nulle part peut-être on ne trouve une
histoire si pleine d’intérêt ; nulle part une patience aussi
inlassable ; nulle part des coeurs davantage attachés - ou même
aussi attachés - à la vérité et à Christ, fidèles à sa Personne en
face d’une église corrompue, que ces saints du Moyen Age. Au travers
de fatigues et de labeur, traqués et maltraités par un système
beaucoup plus acharné, beaucoup mieux organisé que lors des
persécutions païennes, quelque violentes que celles-ci aient
certainement été pendant un temps ; sans révélation miraculeuse
nouvelle, sans soutien d’un corps constitué, sans possibilité de
s’appuyer sur la profession de foi de l’église universellement
reconnue comme telle ; poursuivis par tous les quolibets ignominieux
que populace et clergé pouvaient inventer, ils continuaient leur
chemin semé d’embûches, sans jamais s’en détourner, avec une
constance reçue d’en-haut ; ils maintenaient le témoignage pour Dieu,
et l’existence, assurée par la promesse, de l’Assemblée en face des
portes du Hadès ; au prix de leur repos, de leur foyer, de leur vie
et de tout ce que la terre peut offrir ou la nature désirer. Et
Christ l’avait prévu et ne l’avait pas oublié. De la faiblesse
certes, peut-être bien des pensées marquées par l’ignorance ; des
efforts de Satan pour mêler le mal et le bien, couronnés parfois de
succès ; et certains, menant aujourd’hui une vie facile, se plaisent
à trouver les points faibles et les erreurs, avec succès aussi
peut-être. Mais le livre de souvenir est écrit là-haut ; et
l’approbation du Maître sera manifestée, quand les livres écrits sur
eux par des critiques aimant leurs aises, seront comme la poudre des
ailes d’un papillon de nuit quand il est mort ; et ils seront
couverts de honte - s’il y a place pour la honte (si l’on peut avoir
cette pensée) quand ils seront en présence de ceux qu’ils ont
méprisés. Voici ce que le Seigneur met au crédit de Thyatire. Pour
les hommes de ce temps, ils ne faisaient pas partie de l’Eglise, pas
plus que pour bien des sages d’aujourd’hui. Mais pour Christ, ils en
sont ce qu’il y a de plus précieux." (J.N. Darby)
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V. 20 :
Ainsi, le Seigneur se plaît à approuver ces saints dévoués qui
vivaient au milieu des épaisses ténèbres du Moyen Age. Il leur
apportera encore une parole d’encouragement ; mais il ouvre d’abord
une parenthèse pour prononcer la condamnation sur ce qu’il réprouve
si énergiquement. Les versets 20 à 23 placent devant nous, sous le
symbole de Jésabel et de ses enfants, l’état effrayant qui était le
résultat d’un système ecclésiastique mondain dont l’ambition était
de gouverner la chrétienté.
Pour comprendre la signification de "la femme Jésabel", nous devons
nous rappeler l’histoire d’Israël dans les jours de la reine portant
ce nom. Achab était le roi qui "fit ce qui est mauvais aux yeux de
l’Eternel, plus que tous ceux qui avaient été avant lui" (1 Rois
16.30). Il pécha grandement en prenant pour femme Jésabel, la fille
d’Ethbaal, roi des Sidoniens. En contractant cette alliance impie,
il perdit son autorité royale et permit à cette méchante femme de
gouverner et même d’écrire des lettres en son nom et de les sceller
de son sceau. Sous son autorité, le pays tout entier tomba dans
l’idolâtrie ; les faux prophètes de Baal furent protégés et les
prophètes de l’Eternel persécutés.
Ce triste état de la nation d’Israël sous la
domination de Jésabel se répète dans la période de l’histoire de
l’Eglise représentée par Thyatire. Par suite de l’alliance infidèle
de l’Eglise avec le monde dans la période de Pergame, il s’élève un
faux système ecclésiastique qui cherche à dominer la chrétienté ;
qui se dit prophète et déclare parler avec une autorité divine et
communiquer la pensée de Dieu ; qui s’érige en "docteur" et
"conducteur" du peuple de Dieu ; le Seigneur dit en effet : "Tu
laisses faire la femme Jésabel qui se dit prophétesse ; et elle
enseigne et égare mes esclaves". Ainsi la parole de Dieu qui donne
la pensée de Dieu, l’Esprit de Dieu qui est le vrai Docteur, et
Christ qui est le Chef et le Conducteur de son peuple, sont mis de
côté et remplacés par l’enseignement de ce système impie.
En outre, sous la figure de la fornication, nous comprenons que ce
système conduit à des alliances profanes avec le monde, et à la
communion avec des pratiques idolâtres qui ont un lien direct avec
Satan.
Ainsi, dans ce court message à l’ange de l’assemblée qui est à
Thyatire, le Seigneur résume les traits marquants de cette affreuse
tyrannie ecclésiastique, qui, ayant son expression suprême dans
Rome, a dominé la chrétienté au Moyen Age et continue à le faire
comme aussi les mouvements apparentés, symbolisés par les enfants de
Jésabel, jusqu’à la fin de la période de l’Eglise.
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V. 21 :
Du temps lui a été donné pour se repentir, mais le Seigneur dit :
"Elle ne veut pas se repentir". A Ephèse, il avait dit qu’à moins
qu’il n’y ait repentance, il ôterait la lampe de son lieu. Ici, il
ne parle aucunement de lampe, montrant ainsi qu’il ne reconnaissait
pas Jésabel comme une lumière brillant pour lui.
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V. 22, 23
: Le Seigneur prononce ensuite le jugement de ce faux système, de
ceux qui lui sont associés et de ses enfants. "Une grande
tribulation" viendra sur ce système infâme. Il s’agit sûrement du
temps, annoncé avec plus de détails dans les chapitres 17 et 18 de
l’Apocalypse, où l’empire romain ressuscité sera un instrument dans
la main de Dieu pour détruire ce système. Deux classes de personnes
partageront son jugement : d’une part, ceux qui sont trouvés dans
une alliance impie avec lui, les rois de la terre et les marchands
qui, pour faire prospérer leurs affaires ont reconnu son sceptre et
ont fait alliance avec lui (18.9). D’autre part, il y a ceux qui
sont appelés "ses enfants". Il ne faut pas en déduire que quelque
enfant de Dieu soit compris dans cette expression. Ces enfants sont
ceux qui sont directement issus de ce système pernicieux, ces gens
qui, comme Jésabel, font profession de christianisme, mais sont de
vrais idolâtres. Un jugement définitif tombe sur eux. Ils sont mis à
mort en séparation complète d’avec Dieu. Il ne leur est pas permis
de demeurer plus longtemps sur la terre.
C’est en vain que les hommes nimbent ce système d’une auréole de
ferveur religieuse ; on cherche à couvrir ces pratiques effrayantes
d’une atmosphère de bonté humaine et de l’éclat d’une sentimentalité
factice : toutes les églises connaîtront que le Seigneur est celui
qui sonde les reins et les coeurs. Ses yeux, comme une flamme de feu,
découvriront les principes directeurs et les motifs cachés qui
déterminent la politique de ce système effrayant. Et celui dont les
pieds, semblables à de l’airain brillant, suivent un chemin de
justice absolue, rendra à chacun selon ses oeuvres.
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V. 24, 25
: Ayant condamné ce mal terrible, le Seigneur se tourne à nouveau
vers ceux dont il a déjà approuvé l’amour, la foi et la patience.
Ici, pour la première fois, nous avons un résidu distingué de la
multitude corrompue. Ils ont refusé l’idolâtrie et les alliances
mondaines de ce système de mensonge qui les entoure ; ils n’ont pas
connu les profondeurs de Satan qui sont cachées dans un système au
sein duquel le Jésuitisme, l’Inquisition, les indulgences et le
confessionnal peuvent trouver un terrain propice.
Au milieu des ténèbres profondes de ce système satanique, ce n’était
pas peu de chose pour Dieu que de trouver des croyants caractérisés
par la foi, l’amour, la patience, et des oeuvres qui ont
l’approbation du Seigneur. A de tels, le Seigneur n’impose pas
d’autre charge - paroles qui laissent entendre qu’ils avaient de
lourds fardeaux à porter. Refuser la doctrine de Jésabel attirait
continuellement sur eux souffrances et persécutions. Dans de telles
circonstances, tout ce que le Seigneur demande, c’est qu’ils "tiennent
ferme" ce qu’ils ont, jusqu’à ce qu’il revienne.
Ils n’étaient guère en mesure de faire des progrès dans les vérités
profondes du christianisme, mais ce dont ils sont responsables
devant le Seigneur, c’est de tenir ferme la lumière qu’ils ont.
C’était cette mesure de lumière qui les rendait
capables de refuser l’enseignement de Jésabel, d’échapper aux
profondeurs de Satan et de marcher dans la piété pratique.
Ici aussi, pour la première fois au cours de ces messages, le
Seigneur présente l’espérance de sa venue. Cette venue a toujours
été l’espérance propre de l’Eglise, mais la mention de cette
bienheureuse espérance à ce moment particulier indique que l’Eglise
avait atteint un stade où il n’y avait plus aucun rétablissement
possible pour la masse de la profession chrétienne. Quels que soient
les réveils que le Seigneur peut accorder, il n’y aura désormais
pour l’Eglise dans son ensemble aucun rétablissement jusqu’à ce que
le Seigneur vienne. Il n’y a rien d’autre que le jugement pour
Jésabel, et rien d’autre que la venue du Seigneur pour le résidu
pieux. A ceux-ci aucune promesse n’est faite d’une quelconque
restauration de l’Eglise dans son état antérieur ; leur espérance
est dirigée vers un Christ qui est en dehors de cette scène et vers
sa venue pour prendre son peuple auprès de lui.
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V. 26-28
: La promesse au vainqueur révèle une perspective bénie pour celui
qui "tient ferme" au milieu des abominations de Jésabel. Thyatire
est la seule église où le Seigneur impose une charge supplémentaire
(*) pour la victoire. Il dit en effet : "Et celui qui vaincra, et
celui qui gardera mes oeuvres jusqu’à la fin". C’est comme si le
Seigneur ne voulait rien laisser dans l’ombre quant à ce qu’implique
la victoire sur ce système effrayant. Il semblerait qu’au milieu des
épaisses ténèbres d’un système qui ôte la Parole de Dieu aux
croyants, le Seigneur n’attend pas du vainqueur qu’il se distingue
par une connaissance approfondie de sa Parole, mais qu’au moins,
marqué par la piété pratique, il garde ses oeuvres jusqu’à la fin.
De plus, en parlant de "mes ouvres", le Seigneur nous rappelle que
dans son chemin, il a toujours fait la volonté de Dieu, comme il
pouvait le dire aux juifs : "Je fais toujours les choses qui lui
plaisent" (Jean 8.29).
(*) Note du traducteur : la charge n’est pas pour l’église, mais
pour le vainqueur.
Ces vainqueurs auront autorité sur les nations. L’autorité sur le
monde par lequel ce système ecclésiastique a cherché sa propre
gloire durant l’absence de Christ, le vainqueur persécuté et pieux
l’aura à la venue de Christ. Et non seulement, le vainqueur aura
cette autorité, mais il l’exercera ; il paîtra les nations avec une
verge de fer au jour où Christ s’occupera de ses ennemis en les
détruisant entièrement, comme sont brisés les vases de poterie.
Bien plus, "l’étoile du matin" leur sera donnée. Non seulement ils
partageront le règne glorieux de Christ, mais ils jouiront de la
connaissance présente de Christ avant qu’il vienne. L’étoile du
matin se lèvera dans leurs coeurs. Christ, le soleil de justice, se
lèvera sur ce monde et la guérison sera dans ses ailes, mais
l’étoile du matin brille avant le lever du soleil. Le vainqueur
connaîtra Christ et jouira de lui comme l’Etoile du matin, avant
qu’il brille devant le monde comme le Soleil de justice.
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Hamilton Smith (1863-1943)
TransAnatolie Tour
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Tourism
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