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Pergame: (Villes Antiques,
Bergama, Pergamum, Pergamom, Anatolie, Turquie)
Pergame (pdf)
Pergame: (Villes Antiques, Bergama, Pergamum, Pergamom, Anatolie,
Turquie)
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Pergame - Apocalypse 2.12-17.
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Messages aux 7 Eglises de l’Apocalypse.
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Pergame - Apocalypse 2.12-17.
PAGEREF _Toc83624002 \h 2
V. 12.
PAGEREF _Toc83624003 \h 3
V. 13.
PAGEREF _Toc83624004 \h 3
V. 14.
PAGEREF _Toc83624005 \h 6
V. 15.
PAGEREF _Toc83624006 \h 8
V. 16.
PAGEREF _Toc83624007 \h 9
V. 17.
PAGEREF _Toc83624008 \h 9
Cette ville abritait le centre de 4 grands cultes
païens : ceux de Zeus, Athéna, Dyonisos et Asklepios. Il y avait en
plus le culte de l'Empereur. Culte blasphématoire qui fait
dire à Jean que là "est le trône de Satan" (Ap 2:13). Parmi les
vestiges découverts à la fin du XIXe Siècle, un grand autel porte de
splendides décorations de combats entre les dieux et les géants.
D'autres édifices sont dédiés au culte d'Athéna, de Trajan et
d'Hadrien, grand persécuteur du peuple chrétien. Jean évoque ces
persécutions et les martyrs qui sont tombées dans cette ville (Ap
2:12-17).
Cependant, les nicolaïtes occupaient une place dans la communauté
chrétienne de Pergame et plusieurs se livraient au culte érotique
des idoles, dont celui de Dyonisos, Dieu du vin et des réjouissances
dont les bacchannales conduisaient toujours à l'impudicité et aux
orgies (sur la photo, stèle d'offrandes à Bacchus retrouvée à Ephèse).
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S’étant installée dans le monde, l’Eglise cesse d’être un témoin
pour Christ, et le monde cesse de la persécuter. Quand le monde et
l’Eglise s’associent, il ne reste plus aucun motif de persécution. A
partir de cette période, l’Eglise dans son ensemble a perdu son
caractère céleste...
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Le message adressé à Ephèse montre clairement que si la profession
chrétienne a perdu sa position de témoin pour Christ sur la terre,
l’abandon du premier amour pour lui en fut l’origine. Dans le
message à Smyrne, nous apprenons comment ce déclin fut arrêté pour
un temps par la persécution que le Seigneur laissa son Eglise
traverser. En même temps, elle fut troublée par des docteurs
judaïsants qui cherchaient manifestement à échapper à la persécution
du monde en tentant de lier les formes du judaïsme avec les
enseignements du christianisme. Pour un temps, la persécution
réveilla la fidélité des saints. Néanmoins, le levain du judaïsme,
bien qu’alors rejeté avec indignation, fermentait durant la période
de Smyrne. Cet effort pour changer l’assemblée chrétienne composée
uniquement de vrais croyants, en une pseudo-synagogue juive,
composée d’un mélange de croyants et d’incrédules, ouvrirait
naturellement la porte de l’Eglise au monde et préparerait ainsi le
chemin qui l’amènerait à s’installer dans le monde
C’est là la phase suivante du déclin de la profession chrétienne, le
caractère dominant de l’Eglise dans la période de Pergame. Une
Eglise judaïsée n’est plus un scandale pour le monde. Un peu plus
tôt, l’apôtre Paul pouvait écrire : "Si je prêche encore la
circoncision, pourquoi suis-je encore persécuté ? - alors le
scandale de la croix est anéanti" (Galates 5.11).
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V. 12 :
La présentation de Christ à l’ange de l’église à Pergame fait
référence à l’état de l’Eglise dans cette période. Le Seigneur se
présente comme "celui qui a l’épée aiguë à deux tranchants". Nous
savons par Hébreux 4.12 que l’épée à deux tranchants est une figure
de la Parole de Dieu. Le psalmiste peut parler de la Parole comme
d’une lampe à son pied (Psaume 119.105). Ici, elle n’est pas vue
comme une lumière pour le chemin du chrétien, mais comme une épée
qui s’occupe de tout ce qui est contraire à la lumière. La Parole
vue comme l’épée a toujours un aspect judiciaire. Elle peut certes
être utilisée par l’Esprit pour protéger le chrétien des ruses du
diable (Ephésiens 6.11-17), ou, comme dans ce passage solennel, elle
peut être utilisée par Christ contre le corps public de la
profession chrétienne, à moins qu’il n’y ait repentance.
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V. 13 :
Le Seigneur en vient tout de suite à ce qui est si sérieux à ses
yeux. Il dit : "Je sais où tu habites, là où est le trône de Satan".
Satan, nous le savons, est le prince de ce monde et il siège là où
il gouverne. Son trône n’est pas en enfer comme l’imaginent
faussement des poètes. Il siège là où il règne et non dans le lieu
où il sera lié quand son trône sera anéanti et le temps de son règne
terminé. Il ne règne pas seulement à Rome, ou à Pergame. Son royaume
n’est pas limité à un lieu, il s’étend au monde entier. Si l’église
professante habite là où est le trône de Satan, nous pouvons être
sûrs que l’Eglise a abandonné son caractère d’étrangère et s’est
installée dans le monde.
Le Seigneur a dit des siens : "Vous n’êtes pas du
monde, mais... moi, je vous ai choisis du monde" (Jean 15.19). De
plus, le Seigneur Jésus Christ "s’est donné lui-même pour nos
péchés, en sorte qu’il nous retirât du présent siècle mauvais"
(Galates 1.4). En outre, les chrétiens ont reçu un appel céleste,
leur habitation est dans le ciel. L’Eglise appartient au ciel
et devrait porter un caractère céleste. Combien c’est alors solennel
pour ce qui a la position de l’Eglise devant le monde, d’abandonner
l’appel céleste, de rejeter son caractère céleste et de s’installer
dans le monde. Il est vrai que le chrétien est dans
le monde et, en effet, le Seigneur parle de ses disciples comme
étant envoyés dans le monde, car il peut dire au Père "Comme tu m’as
envoyé dans le monde, moi aussi je les ai envoyés dans le monde"
(Jean 17.18). Comment donc y a-t-il été envoyé ? Assurément pas pour
"habiter" dans le monde, mais pour rendre témoignage à Dieu comme la
lumière du monde. Celui qui, quand il était sur la terre, pouvait
parler de Lui-même comme "le Fils de l’homme qui est dans le ciel"
(Jean 3.13), n’était pas un "habitant" de ce monde. Certes, il
marchait sur la terre, mais sa demeure était dans le ciel.
L’Ecriture montre d’une manière absolument claire que le monde est
le lieu de notre pèlerinage, où nous sommes laissés pour un temps
afin de reluire "comme des luminaires dans le monde" (Philippiens
2.15). Habiter dans le monde, c’est chercher à s’y établir comme si
c’était notre habitation permanente.
Tel était donc l’état solennel de l’Eglise dans la
période de son histoire décrite dans le message à Pergame.
Elle n’était plus un témoin dans le monde, mais une habitante du
monde. Habiter montre le caractère moral de la profession, tout
comme l’expression "ceux qui habitent sur la terre", utilisée
ensuite dans l’Apocalypse, montre le caractère d’une certaine classe
de personnes. Les anges visitèrent Sodome, ayant à y rendre
témoignage ; Lot y habita, il trouva là son chez-lui et son
caractère fut formé par le lieu où il habitait.
S’étant installée dans le monde, l’Eglise cesse d’être un témoin
pour Christ, et le monde cesse de la persécuter. Quand le monde et
l’Eglise s’associent, il ne reste plus aucun motif de persécution. A
partir de cette période, l’Eglise dans son ensemble a perdu son
caractère céleste et ne le retrouvera jamais tout au long de son
histoire sur la terre ; et il y eut pire, car le christianisme est
devenu parmi les hommes simplement un moyen pour élever le niveau
des masses et faire prospérer des intérêts matériels.
Néanmoins, il y avait encore ce que le Seigneur pouvait approuver,
car nous l’entendons dire :
"Tu tiens ferme mon nom, et tu n’as pas renié ma foi". Le nom dans
l’Ecriture est toujours l’expression de ce qu’est une personne et
cela parle de la vérité concernant la personne de Christ. "Ma foi"
désigne les grandes vérités du christianisme concernant
l’incarnation, la mort et la résurrection de notre Seigneur.
En dépit du fait que le corps professant s’était installé dans le
monde et avait ainsi abandonné son caractère céleste, l’Eglise,
pendant cette période, tenait encore ferme la vérité concernant la
personne de Christ et refusa de se laisser entraîner en aucune
manière à renier la foi chrétienne.
Cela implique toutefois que, à cette époque, il y eut des attaques
pour enlever à l’Eglise les grandes vérités du christianisme.
L’arianisme qui niait la divinité de Christ, l’apollinarisme qui
attaquait son humanité et le nestorianisme qui faisait de notre
Seigneur deux personnes, surgirent au quatrième siècle. L’Eglise, en
condamnant l’hérésie au cours de différents conciles, tint ferme la
vérité concernant la personne de Christ, certains sacrifiant même
leur vie plutôt que d’abandonner la vérité. Antipas fut un brillant
exemple de ceux dont le Seigneur parle "Mon fidèle témoin, qui a été
mis à mort parmi vous, là où Satan habite". Le Seigneur ne pouvait
plus parler de l’Eglise dans son ensemble comme "Mon fidèle témoin",
mais il y avait encore des individus fidèles.
Il est extrêmement encourageant que le Seigneur nous fasse connaître
que, si grand que soit le déclin général et si sombre que soit
l’époque, il y a toujours des personnes isolées qu’il peut approuver
et dont il peut parler comme étant "à lui", et pas seulement comme
étant des témoins pour lui, mais de "fidèles témoins". De même
l’apôtre Paul, nous donnant des instructions pour un jour de ruine,
envisage manifestement l’existence de telles personnes, car il
charge Timothée de transmettre la vérité "à des hommes fidèles" (2
Timothée 2.2).
La fidélité d’Antipas lui valut une mort de martyr. Il fut un
lumineux témoin de Christ dans le monde de Satan et, par là, un
brillant exemple de ce que toute l’Eglise aurait dû être dans ce
monde ; et par contraste, il condamnait le bas état de l’Eglise. Il
est vrai que l’Assemblée n’était pas en association reconnue avec le
monde gouverné par Satan, qui avait déjà montré son vrai caractère
en mettant à mort le fidèle témoin du Seigneur ; néanmoins, les
paroles du Seigneur semblent faire un sérieux reproche à l’Eglise
déchue, car il dit de ce fidèle témoin qu’il "a été mis à mort parmi
vous, là où Satan habite". C’est comme s’il disait à l’Eglise "vous
vivez où Satan habite, mais mon fidèle témoin y est mort".i
V. 14 :
Ainsi, nous comprenons que, si le Seigneur aura toujours des témoins
fidèles, à partir de ce moment-là, l’Eglise dans son ensemble est
désormais installée dans le monde. Le pas suivant
dans le déclin est de composer avec le monde où elle s’est
installée. On pourrait objecter que le monde avait changé de
caractère, puisqu’il avait cessé de persécuter l’Eglise. Ce n’était
qu’un changement extérieur, un changement de comportement. Il
couvrait sa nudité d’une profession extérieure de christianisme ; de
coeur, il demeurait le même : il aimait le péché et haïssait Christ.
Néanmoins, l’Eglise ayant abandonné son premier amour était prête à
devenir la proie de ses séductions.
Ce palier dans le déclin est illustré par l’histoire
de Balaam. Cet homme profondément méchant nous est présenté
dans les chapitres 22 à 24 des Nombres. Il fut soudoyé par Balak
pour maudire le peuple de Dieu. Empêché d’aider Balak à le détruire
par les malédictions, il lui enseignait comment en provoquer la
chute par la corruption. Contraint de donner la pensée de Dieu quant
à Israël, il avait dit "Voici, c’est un peuple qui habitera seul, et
il ne sera pas compté parmi les nations" (Nombres 23.9). C’était
cette barrière entre Israël et le monde que Balaam essayait de
renverser. L’association avec le monde que Moab représente, est la
doctrine de Balaam. Pour s’assurer "le salaire d’iniquité" (2 Pierre
2.15), il enseigne à Balak "à jeter une pierre d’achoppement devant
les fils d’Israël", en renversant le mur de séparation et en
établissant ainsi des relations entre Israël et les nations (Nombres
31.16). Balak agit selon ce conseil pervers et on en trouve le
résultat dans le chapitre 25 des Nombres. Au lieu de chercher à
soulever une opposition plus violente contre Israël, Balak permet au
peuple de s’installer dans son pays. Ainsi, nous lisons : "Israël
habitait en Sittim" (Nombres 25.1), ville des plaines de Moab (Nombres
33.49). Installé dans le pays de Moab, le peuple de
Dieu tombe dans les voies idolâtres et impies de ce monde. Il en va
de l’Eglise comme d’Israël : elle s’est installée dans le monde,
elle y habite, elle a contracté une alliance impie avec lui et
adopte son idolâtrie. Ainsi, à cette étape de l’histoire de
l’Eglise, des hommes ont été laissés libres d’enseigner qu’il serait
avantageux pour l’Eglise et pour le monde que les chrétiens se
mêlent aux hommes du monde. Il pouvait y avoir des
protestations isolées, mais il n’y avait plus d’opposition générale
à ces faux docteurs. Le Seigneur ne dit pas comme à Ephèse : "Tu
hais" ou "Tu as éprouvé ceux qui se disent apôtres... et tu les as
trouvés menteurs" (2.2), mais : "Tu as là des gens qui tiennent la
doctrine de Balaam". Des faux docteurs étaient tolérés et de
mauvaises pratiques suivirent. Comme toujours, une doctrine mauvaise
conduit à une pratique mauvaise.
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V.
15 : Balaam enseignait au peuple
de Dieu à s’associer au monde. En outre, la période de l’histoire de
l’Eglise représentée par Pergame, fut marquée par ceux qui tenaient
la doctrine des Nicolaïtes. Leur doctrine perverse était
manifestement de tourner la grâce de Dieu en licence. Au début, cela
se montra par l’introduction dans le milieu chrétien de pratiques
immorales venant du monde païen. Ces pratiques dissolues étaient
haïes et rejetées à Ephèse. A Pergame, ce mal affreux avait
pris une forme plus subtile, cette licence ayant le support de la
doctrine. Pierre fait probablement référence aux docteurs de cette
doctrine perverse quand il avertit l’Eglise qu’il "y aura parmi vous
de faux docteurs qui introduiront furtivement des sectes de
perdition" et il ajoute "Plusieurs suivront leurs excès" (2 Pierre
2.1, 2).
On ne peut absolument pas ajouter foi aux allusions à la secte des
Nicolaïtes que l’on trouve dans les écrits profanes ; c’est pourquoi,
il est difficile d’y glaner quoi que ce soit de sûr concernant ces
personnes. Pour cette raison, certains ont pensé que le mot est pris
dans un sens symbolique. Ils disent que le mot signifie "conquérants
du peuple" et se réfère à la naissance du cléricalisme. Contre cette
manière de voir, nous devons nous souvenir que l’étymologie du mot
est fondée sur de simples suppositions.
A terme, la tolérance de ces fausses doctrines ouvre la voie de
façon inévitable à l’union de la profession chrétienne, dans ses
dernières étapes, avec le monde : l’Eglise s’est avilie en tombant
dans l’idolâtrie du monde, et le monde s’est donné un vernis
extérieur de respectabilité en adoptant la profession chrétienne.
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V. 16 :
Suivent des avertissements et un appel à la repentance. Si cet appel
n’est pas entendu, le Seigneur viendra à ce corps professant comme
un juge, et promptement. Il ne s’agit pas là de la venue du Seigneur
qui va effectivement enlever au ciel ceux qui constituent son Eglise,
son Corps ; - et l’Ecriture dit que cette venue aura aussi lieu
promptement. Il viendra à Pergame d’un point de vue moral et agira
judiciairement contre ceux qui corrompent la profession chrétienne.
Il ne dit pas : Je combattrai contre "toi" mais : Je combattrai
contre "eux". Si l’Eglise n’a plus de puissance pour s’occuper des
faux docteurs et des méchants, le Seigneur peut agir directement
pour ôter le mal et maintenir l’honneur de son nom. Ce jugement sera
exécuté par l’épée de sa bouche. Ces faux docteurs seront démasqués
et condamnés par la Parole de Dieu. La Parole qui est une lumière et
une consolation pour ceux qui lui obéissent, devient une épée pour
condamner ceux qui méprisent ses avertissements et ses instructions.
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V. 17 :
L’invitation à écouter ce que l’Esprit dit aux assemblées est suivie
de la promesse au vainqueur, liée à "la manne cachée", au "caillou
blanc" et au "nouveau nom".
La manne était la provision de Dieu venant du ciel pour nourrir
Israël durant son voyage dans le désert. Spirituellement, nous
savons que Christ est "le pain qui est descendu du ciel" (Jean 6.58)
pour être la nourriture de son peuple dans le désert. La manne
présente Christ venu ici-bas, non seulement dans la condition
humaine - à part le péché - mais aussi dans les circonstances d’ici-bas
pour connaître tout ce que nous avons à rencontrer dans un monde
déchu. La "manne cachée" fait référence à l’omer de manne qui était
placé dans l’arche en mémorial. Christ est maintenant exalté dans le
ciel ; il n’est plus vu dans l’humiliation. Cependant le privilège
du vainqueur est de savoir que celui qui est maintenant dans la
gloire, fut autrefois dans le désert où il parcourut son chemin
solitaire, débonnaire et humble, et rencontra le mépris d’un monde
hostile et la contradiction des pécheurs.
Hélas ! Le corps professant s’était installé dans le monde pour y
trouver son chez-soi ; il s’associait à lui par une alliance impie
et mangeait des choses sacrifiées aux idoles. Le vainqueur refuse de
se laisser entraîner dans le monde qui est toujours pour lui un
désert qu’il traverse en n’étant qu’étranger et pèlerin. Ayant
refusé de manger les choses sacrifiées aux idoles, il reçoit la
promesse du Seigneur : "Je lui donnerai de la manne cachée".
Ensuite, le Seigneur dit : "Je lui donnerai un
caillou blanc". C’est sans doute là une image : lors d’une
élection, le citoyen déposait un caillou dans l’urne, blanc ou noir
selon qu’il approuvait le candidat ou non. Cette image exprime que
la pensée du Seigneur donne au vainqueur le sentiment de son
approbation. Le vainqueur peut certes se heurter à la désapprobation
des hommes quand il résiste à l’alliance impie de l’Eglise avec le
monde ; cependant, la pensée de l’approbation du Seigneur exprimée
par le caillou blanc sera pour lui un encouragement.
De plus, sur le caillou se trouve un nouveau nom écrit. Les noms
dans l’Ecriture ne sont pas utilisés simplement pour distinguer une
personne d’une autre, mais pour montrer le caractère particulier
d’une personne. Le nouveau nom n’indique-t-il pas le caractère que
Christ voit et apprécie chez celui à qui il donne un nouveau nom ?
Le monde peut diffamer et chercher à attribuer de mauvais motifs au
vainqueur qui refuse d’aller avec la foule pour faire le mal. Quoi
qu’il en soit, le Seigneur donne au vainqueur la joie secrète de
réaliser que son vrai caractère est connu et apprécié par lui-même.
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Hamilton Smith (1863-1943)
TransAnatolie Tour
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Tourism
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