Ephese (Villes Antiques:
Ephesus-Efes-Selcuk-Izmir-Anatolie-Turquie)
Ephese
(Villes Antiques:
Ephesus-Efes-Selcuk-Izmir-Anatolie-Turquie)
PAGEREF _Toc83621235 \h 1
Ephèse - Apocalypse 2.1-7.
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Messages aux 7 Eglises de l’Apocalypse.
PAGEREF _Toc83621237 \h 2
Ephèse - Apocalypse 2.1-7.
PAGEREF _Toc83621238 \h 2
V. 1.
PAGEREF _Toc83621239 \h 4
V. 2.
PAGEREF _Toc83621240 \h 5
V. 3.
PAGEREF _Toc83621241 \h 6
V. 4.
PAGEREF _Toc83621242 \h 7
V. 5.
PAGEREF _Toc83621243 \h 9
V. 6.
PAGEREF _Toc83621244 \h 11
V. 7.
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Ce port célèbre abritait l'une des 7 merveilles du monde antique, le
Temple de Diane, construit avec une richesse flamboyante. Il
abritait l'image de Diane, (déesse de la fertilité que les Grecs
adoraient autrefois sous le nom d'Artémis). Selon les éphésiens,
cette image serait descendue du ciel (Actes 19:35). Un fort foyer de
sorcellerie habitait cette ville. Paul y travailla pendant 3 ans
avec un immense succès:
il y fonda l'une des communautés les plus solides du Christianisme
primitif. Tous les chrétiens convertis brûlèrent leurs livres de
sorcellerie en place publique (Actes 19:19) d'une valeur de 50 000
drachmes. Sachant qu'une bonne journée de salaire était payée un
drachme, imaginons le parallèle financier à notre époque :
20 millions de Francs ! La ville vivait richement du commerce du
culte païen de Diane.
La prédication de Paul vint troubler ce marché fructueux au point
que les marchands de la ville provoquèrent une émeute contre Paul (Actes
19:24). Timothée et Jean continuèrent l'oeuvre de
Paul dans cette ville et le culte de Diane diminua conséquemment. En
262, les Goths détruisirent définitivement le Temple de la déesse et
l'édit de Théodose vint finalement interdire ce culte païen.
Ephèse fut l'un des centres de fouilles les plus actifs de l'époque
contemporaine et les découvertes sont venues renforcer les
témoignages du livre des Actes des apôtres et les lettres aux 7
églises de l'Apocalypse. Jean s'adresse à l'église d'Ephèse (Ap
2:1-8) pour lui reprocher son manque d'amour profond. Cependant, il
lui reconnait comme qualité d'avoir condamner les faux prophètes et
les nicolaïtes, secte peu connue dont les enseignements étaient
liées à l'impudicité et au culte probablement érotique des idoles.
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Le fait que Christ reproche à l’assemblée d’avoir abandonné son
premier amour est une preuve de la grandeur de son amour pour elle.
Car son amour est tel qu’il ne peut être satisfait s’il ne trouve
pas en retour un coeur tout entier pour lui...
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L’apôtre Paul avait longuement exercé son ministère dans l’assemblée
à Ephèse, et elle avait aussi joui de privilèges qu’aucune assemblée,
avant ou après, n’a connus. C’est peut-être pour cette raison
qu’elle est la première sur laquelle le Seigneur prononce son
jugement.
C’est à cette assemblée que l’apôtre avait annoncé tout le conseil
de Dieu. C’est aux saints d’Ephèse qu’il avait exposé l’amour qui
surpasse toute connaissance ; il leur avait révélé leur relation
d’épouse de Christ. C’est eux qu’il avait avertis de la dispersion
du troupeau après son départ ; c’est là qu’il avait exhorté les
anciens à prendre garde à eux-mêmes (Actes 20.27, 28).
Ces privilèges et ces avertissements auraient dû amener les saints à
briller pour Christ dans les ténèbres du monde, à prendre garde à
eux-mêmes et à se montrer vigilants face au déclin. A de grands
privilèges correspondent de grandes responsabilités. Ainsi
l’assemblée qui, plus que toutes les autres, avait été privilégiée,
est la première sur laquelle se pose le regard scrutateur du
Seigneur. Ceux à qui avait été annoncée la vérité la plus élevée,
devraient reconnaître que c’était parmi eux que le déclin avait
commencé. La plus haute vérité - l’amour de Christ pour l’assemblée
- est la vérité qu’ils n’ont pas su maintenir. Ils n’ont pas pris
garde à eux-mêmes, comme l’apôtre les y avait exhortés. Autrefois,
le sage avait dit : "Garde ton coeur plus que tout ce que l’on garde"
(Proverbe 4.23). Hélas ! malgré une conduite
extérieure correcte, ils n’ont pas su garder leur coeur. Ils ont
abandonné leur premier amour.
Nous devons cependant nous souvenir que l’état de
cette première assemblée montre l’état spirituel de l’Assemblée
entière, aux yeux de Christ, au soir de la vie du dernier apôtre
dans la période qui a suivi son départ. Elle nous donne ainsi la
pensée de Christ sur le déclin de l’Assemblée entière, l’abandon de
sa vraie place et de son caractère de témoin pour Christ dans ce
monde.
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V. 1 :
Le message est adressé "à l’ange de l’assemblée". L’ange semble
représenter ceux qui sont établis pour transmettre la lumière
céleste dans chaque assemblée. Comme une étoile émet sa lumière en
l’absence du soleil, ainsi, les anges (qui sont assimilés aux
étoiles), sont les représentants d’un Christ absent, pour apporter
la vérité céleste à l’assemblée qui est solidairement responsable
d’être une lumière pour Christ dans le monde. Il s’ensuit que l’ange,
d’une manière particulière, est tenu pour responsable de l’état de
l’assemblée.
Le Seigneur se présente à cette assemblée comme "Celui qui tient les
sept étoiles dans sa droite, qui marche au milieu des sept lampes
d’or". Les anges sont vus ici dans leur place personnelle de
dépendance à l’égard du Seigneur. Ils sont tenus dans sa main droite,
ce qui indique qu’ils accomplissent leur ministère sous l’autorité
directe et avec la puissance de Christ. A ce début de l’histoire de
l’Eglise, le temps n’était pas encore venu où ceux qui sont
responsables de transmettre la lumière céleste se retireraient de la
main de Christ, pour recevoir leur autorité de la main de l’homme.
De plus, le Seigneur n’est pas vu seulement au milieu des lampes
comme il est apparu à Jean, mais comme celui "qui marche au milieu
des sept lampes d’or". Il n’est pas là comme spectateur, mais comme
quelqu’un qui visite les assemblées, prenant un intérêt actif et
profond à l’état des siens, porteurs de lumière divinement établis
afin de briller pour lui dans ce monde.
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V. 2 :
Après cette présentation préliminaire du Seigneur, le message
commence par ces mots : "Je connais". Ce sont des paroles
scrutatrices qui montrent les assemblées comme étant sous le regard
de celui à qui rien ne peut être caché.
Nous sommes limités dans notre connaissance et, par conséquent,
souvent partiaux dans nos jugements. Le Seigneur connaît tout ce qui
est de lui et tout ce qui n’est pas de lui, bien que souvent cela
reste inconnu des autres. Il n’y avait rien dans cette assemblée que
le monde puisse considérer comme étant incompatible avec la
profession chrétienne ; néanmoins le Seigneur savait ce qu’il lui
manquait. "Je connais" : voilà des mots encourageants pour le coeur,
bien qu’ils sondent aussi la conscience.
Comme toujours, le Seigneur parle d’abord de ce qui a son
approbation ; dans cette assemblée, il y avait bien des choses en
accord avec sa pensée. D’abord, le Seigneur dit : "Je connais tes
oeuvres". C’était certainement des oeuvres que le Seigneur pouvait
approuver, car il y avait dans cette assemblée beaucoup de
dévouement dans le service.
Ensuite, le Seigneur approuve le "travail" qui marquait leurs
oeuvres. Il peut y avoir beaucoup de service et cependant peu de
travail. Le mot indique que leur service demandait de l’énergie et
du labeur ; les saints s’y dépensaient avec dévouement.
Puis le Seigneur relève et approuve leur patience (ou "persévérance").
Leur service n’était pas marqué par la simple énergie humaine qui se
traduit si souvent par un grand déploiement d’activité. Il était
marqué par cette calme persévérance qui ne se lasse pas dans
l’oeuvre du Seigneur, face à tous les obstacles, les découragements
et même l’opposition.
De plus, le Seigneur peut manifester son approbation en disant : "Tu
ne peux supporter les méchants". Ils refusaient de tolérer le mal ou
de transiger avec lui ; ils ne voulaient pas non plus s’associer
avec ceux qui pactisaient avec le mal.
Le Seigneur trouve encore un motif pour les approuver : leur refus
ferme et sans équivoque de recevoir quelqu’un sur sa propre
recommandation. Quelle que soit sa profession extérieure, jusqu’à
même se dire apôtre, ils le mettaient à l’épreuve et rejetaient ceux
qui étaient trouvés menteurs.
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V. 3
: Enfin, le Seigneur se complaît à rendre témoignage à leur
amour fidèle et fervent. Leur patience, leurs afflictions, leur
travail inlassable avaient pour objet le nom de Christ ; ils ne
cherchaient pas à se faire un nom à eux-mêmes ; ils agissaient par
amour pour son nom.
Combien belles sont ces qualités que le Seigneur souligne pour les
approuver ; il est certes souhaitable que ceux qui cherchent à être
une lumière pour Christ dans ce monde de ténèbres aspirent à revêtir
des traits aussi excellents et cherchent à les posséder dans une
heureuse harmonie, car chaque trait complète l’autre. Leur "travail"
les gardait de n’accomplir des oeuvres approuvées par le Seigneur
que d’une façon froide et mécanique. La persévérance empêche le
travail de n’être qu’une manifestation passagère de ferveur. La
haine du mal empêche la patience de dégénérer en tolérance. En
mettant à l’épreuve les professants et en démasquant leur prétention,
ils prouvaient que leur haine du mal n’était pas une simple
profession des lèvres, simple protestation non suivie d’action. De
plus, le fait qu’ils faisaient tout pour le nom de Christ, prouvait
que leurs oeuvres, leur travail, leur persévérance et leur manière
de traiter le mal, n’avaient pas simplement pour but d’établir ou de
maintenir leur réputation religieuse. C’était pour l’amour de
Christ.
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V. 4 :
Il est ainsi évident qu’il y avait bien des choses, dans l’assemblée
à Ephèse, qui méritaient l’approbation sans réserve du Seigneur.
Bien qu’il ait discerné quelque défaut, le Seigneur ne refuse pas
son approbation. Mais tout le bien qu’il a pu approuver ne l’empêche
pas de signaler la défaillance. Sous son regard, il y avait dans
cette assemblée un déclin d’une très sérieuse nature. Malgré bien
des choses louables, il doit dire : "Mais j’ai contre toi que tu as
abandonné ton premier amour". Cet abandon était si sérieux à ses
yeux qu’il faisait de cette assemblée une assemblée déchue.
Extérieurement, il n’y avait rien en elle que le
Seigneur condamne et rien à quoi le monde puisse trouver à redire.
Certes, l’assemblée pouvait être marquée par des traits que le monde
ne pouvait ni comprendre, ni imiter ; mais de toute façon, le monde
pouvait difficilement condamner ceux qui étaient caractérisés par
les oeuvres, le travail, la persévérance, la haine du mal et
l’absence de prétention. Extérieurement, tout était beau et
la lampe paraissait briller avec suffisamment d’éclat devant le
monde. Cependant, sous la surface, il y avait ce qui, aux yeux du
Seigneur, gâtait toute cette belle apparence. L’assemblée avait
abandonné son premier amour pour Christ. Ce n’était pas qu’ils aient
abandonné leur amour, mais ils avaient perdu leur premier amour.
Quelqu’un a dit : "Quel terrible déshonneur on jette sur Christ
quand on perd son premier amour ! C’est comme si, après un premier
contact, Christ perdait à être connu de plus près."
Nous pouvons nous demander alors, qu’est-ce que le premier amour ?
N’est-ce pas un amour qui ne souffre pas de partage, qui trouve une
entière satisfaction dans son objet. Un tel amour ne saurait
souffrir de partage ; il remplit l’esprit et le coeur, à l’exclusion
de tout autre objet ; il satisfait le coeur parce qu’il le remplit.
Il fut un temps où Christ était tout en tous pour l’assemblée à
Ephèse. Alors, vraiment, Christ satisfaisait leur coeur, remplissait
leurs pensées et absorbait leur énergie. Mais cette fraîcheur
primitive avait passé. Ils n’avaient pas cessé de travailler pour
Christ, ni de l’aimer, ni de souffrir pour lui, mais leur travail et
leur amour avaient perdu leur fraîcheur primitive. Le premier amour
s’en était allé.
Qu’est-ce donc qui avait alimenté leur amour dans ces premiers jours
? N’était-ce pas la réalisation de l’amour de Christ
pour eux ? L’amour qui surpasse toute connaissance - l’amour
de Christ pour son Assemblée - avait été placé devant eux, mais, au
fil des jours, la conscience de son grand amour pour eux s’était
émoussée et ainsi ils avaient abandonné leur premier amour pour lui.
Le fait que Christ reproche à l’assemblée d’avoir abandonné son
premier amour est une preuve de la grandeur de son amour pour elle.
Car son amour est tel qu’il ne peut être satisfait s’il ne trouve
pas en retour un coeur tout entier pour lui. L’amour ne peut se
satisfaire que d’une réponse sans réserve. Des oeuvres faites pour
Christ, si grandes soient-elles, ne sauraient satisfaire son coeur.
L’amour fervent de Marie reçoit l’approbation du Maître plus que le
service empressé de Marthe. Ce n’est pas que les oeuvres manqueront
là où il y a l’amour. Marie qui a choisi "la bonne part" a fait "la
bonne oeuvre", et le Seigneur lui-même, dans le message à Ephèse,
lie le "premier amour" avec les "premières oeuvres". Il y avait
certes à Ephèse des oeuvres que le Seigneur pouvait approuver, mais
elles n’étaient pas les premières oeuvres qui étaient le fruit du
premier amour.
Le Seigneur nous révèle donc ici la racine de tout déclin, soit dans
l’Assemblée dans son ensemble, soit dans le croyant individuellement.
Toute la ruine qui a été introduite, tout le mal subséquent qui se
développe dans les autres assemblées, ont leur racine dans ce
premier abandon. A Ephèse, nous voyons le premier pas qui conduit à
la faillite complète de l’assemblée dans sa responsabilité. A
Laodicée, nous voyons la dernière étape du déclin. A Ephèse, le
Seigneur n’a plus la première place ; à Laodicée, il n’a plus de
place du tout ; il est dehors à la porte. Si Christ n’a plus sa
place dans le coeur de l’Assemblée, le temps viendra où il sera
dehors, à la porte de l’Assemblée.
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V. 5 :
La mise à nu de cette source cachée du déclin est suivie par une
parole solennelle d’avertissement. Le Seigneur peut dire : "Souviens-toi
donc d’où tu es déchu". Aux yeux des autres, l’assemblée à Ephèse
pouvait bien être considérée comme une assemblée modèle ; au regard
de Christ, elle était déchue. L’assemblée est invitée non seulement
à se souvenir, mais à se repentir. Il est inutile de pleurer la
perte de la fraîcheur primitive s’il n’y a pas de repentance. Et
qu’est-ce que la repentance, si ce n’est reconnaître notre état réel
devant le Seigneur ? Si nous sommes vraiment repentants, nous
mettrons nos pieds dans les mains du Seigneur afin qu’il puisse ôter
la souillure qui est venue entraver la jouissance de son amour pour
nous, et affaiblir notre premier amour pour lui. Si nos pieds sont
dans ses mains, il pourra ôter toute la poussière du chemin, afin
que comme jadis Jean, nous puissions, pour ainsi dire, reposer notre
tête dans son sein et y goûter à nouveau la joie du premier amour.
Le résultat de ce retour au premier amour sera vu dans les premières
oeuvres. Les Thessaloniciens, comme les Ephésiens, étaient
caractérisés par leur "oeuvre", leur "travail" et leur "patience",
mais nous lisons que leur oeuvre était une oeuvre de foi, leur
travail, un travail d’amour et leur patience, une patience
d’espérance.
Alors vient une dernière parole d’avertissement. Si l’assemblée ne
se repent pas - s’il n’y a pas de guérison, s’il n’y a pas de retour
au premier amour - le Seigneur les avertit qu’il viendra vers eux
comme juge et qu’il ôtera la lampe de son lieu. La mission de
l’Assemblée était d’être une lumière pour Christ dans ce monde de
ténèbres. Cette mission ne peut être remplie que si le coeur est en
bon état devant Christ. Le jugement qui menace l’assemblée, si elle
faillit à sa mission, est vu comme un acte accompli par le Seigneur.
Il ôtera la lampe comme, dans le passé, il ôta Israël du pays dans
lequel il aurait dû être un témoin pour l’Eternel. Dans les deux cas,
le jugement peut être exécuté par l’intermédiaire du monde ;
néanmoins c’est le Seigneur qui en est l’auteur.
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V. 6
: Cependant, s’il y avait abandon du premier amour pour
Christ, les Ephésiens continuaient à haïr ceux qui étaient un
déshonneur pour Christ. Les Nicolaïtes semblent avoir été ceux qui
faisaient de la profession chrétienne une couverture pour le péché.
Ils utilisaient la grâce de Dieu pour se livrer aux convoitises de
la chair. Une telle conduite était haïe par Christ, et justement
haïe par l’assemblée à Ephèse. Au début, ce mal se traduisait par
une conduite abominable. Plus tard, dans la période de l’histoire de
l’Eglise qui correspond à Pergame, le mal fit de tels progrès que
les mauvaises oeuvres furent cautionnées par une doctrine perverse.
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V. 7 :
Après cet avertissement, on trouve l’appel, pour celui qui a des
oreilles, à écouter ce que l’Esprit a à dire aux assemblées. Le
Seigneur envoie ces messages aux assemblées, mais à travers tous les
âges, l’Esprit a appliqué les paroles du Seigneur au coeur et à la
conscience de celui qui a des oreilles pour entendre. Ainsi, dans le
message du Seigneur à l’ange de l’assemblée à Ephèse, se trouve
révélée pour celui qui a l’oreille ouverte, la racine cachée de tout
le déclin grandissant qui a marqué l’Assemblée, comme témoin
responsable de Christ sur la terre durant sa longue histoire. Le
premier manquement n’a pas été dans son témoignage devant le monde,
mais dans ses relations secrètes avec Christ. L’éloignement
intérieur précède toujours le déclin extérieur.
Le message se termine par la promesse du Seigneur au vainqueur. La
victoire, pour l’Assemblée, s’entend normalement par rapport au
monde, ainsi que Jean nous le dit:
"C’est ici la victoire qui a vaincu le monde, savoir notre foi" (1
Jean 5.4). Ici la victoire doit être remportée à l’intérieur de la
profession chrétienne, triste témoignage à l’état de déchéance de
l’Eglise. Pour l’encouragement du vainqueur, le
Seigneur présente la promesse de manger de l’arbre de vie qui est
dans le paradis de Dieu. Dans le paradis de l’homme, il y avait deux
arbres, l’un en rapport avec le privilège et l’autre avec la
responsabilité. L’homme a désobéi et a perdu toute
bénédiction sur le terrain de la responsabilité. Dieu n’entra dans
le jardin que pour chasser l’homme déchu. Maintenant, comme
conséquence de la rédemption, le chemin est ouvert et l’homme peut
entrer dans le paradis de Dieu et se nourrir là de Christ, l’arbre
de vie, pour ne plus jamais en sortir. Le vainqueur, c’est-à-dire
celui qui se repent et retrouve le premier amour, a la promesse
d’être éternellement satisfait du fruit de l’arbre de vie dans le
paradis de Dieu. D’autre part, la pensée du Seigneur est
certainement que le vainqueur ait un avant-goût de ces
encouragements dans son combat ici-bas pour la victoire.
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Hamilton Smith (1863-1943)
TransAnatolie Tour
Licence AG du Ministère Turc de la Culture et du Tourisme N° 4938
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